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Danse balinaise 
 
Legong 
 
Le legong est un genre de danse balinaise qui, selon la tradition, représente le ballet céleste de nymphes divines. 
 
 
 
Caractéristiques 
 
Dans la danse classique balinaise, le legong est considéré comme exprimant la quintessence de la féminité et de la grâce. Les danseuses portent de luxueux costumes dorés et des coiffures garnies de fleurs, et manipulent parfois un éventail. Elles sont accompagnées d'une musique exécutée par un gamelan. 
 
Le legong obéit à des règles très précises qui imposent des gestes précis et déterminent le mouvement du visage, la position des mains et des doigts. 
 
Dès l'âge de 5 ans, les petites filles de Bali rêvent d'être choisies pour représenter leur desa (village) comme danseuses de legong. En général, elles arrêtent de le danser à l'âge de 14 ans. 
 
Le plus connu des legong est le legong kraton ou legong de palais. On l'appelle ainsi parce qu'autrefois, il était exécuté dans les puri (palais) en présence des princes. Trois danseuses y participent : la condong, une suivante de la cour, et deux danseuses au costume identique représentant des personnes de rang royal. 
 
L'argument est tiré d'un conte qui se déroule dans la Java du XIIe siècle. Le roi de Lasem rencontre une demoiselle Rangkesari qui s'est perdue dans la forêt. Il la ramène chez lui et l'enferme dans une demeure en pierre. Le frère de Rangkesari, le prince de Daha, apprend que sa sœur est en captivité et menace Lasem de guerre si elle n'est pas libérée. Rangkesari supplie son ravisseur de la libérer pour éviter la guerre. Mais le roi préfère se battre. En route pour la bataille, il rencontre un oiseau de mauvais augure qui lui prédit sa mort. Le roi est tué dans le combat qui s'ensuit. 
 
Le spectacle s'ouvre avec la condong qui danse en solo, puis remet deux éventails aux legong jumelles qui dansent en miroir. 
 
 
 
Pendet 
 
 
 
Le pendet est une danse traditionnelle balinaise durant laquelle des offrandes sont faites pour purifier un temple ou un théâtre en préliminaire à des cérémonies ou à d'autres danses. Elle est souvent pratiquée par des jeunes filles portant des bols de pétales de fleur. Elles jettent ces derniers dans l'air à plusieurs moment de la danse. On peut assimiler le pendet à une danse de bienvenue. 
 
Topeng 
 
 
 
Né vraisemblablement au XVIIe siècle, le Topeng est un théâtre dansé, masqué et musical de Bali. 
 
Le mot Topeng signifie "pressé contre le visage" : le masque. L'origine de l'utilisation du masque reste assez mystérieuse. On pense qu'elle est liée au culte des Ancêtres qui faisaient des danseurs les interprètes des dieux. 
 
Dans le Topeng Padjegan, l'acteur exécute seul une danse rituelle, utilisant alternativement tous les masques. Il conclut toujours avec le masque de Dalem Sidhakarya dont l'étymologie la plus fréquemment retenue est « celui qui termine le travail ». 
 
Danse et pantomime 
 
Le Topeng est un mélange de danse pure et de pantomime. Y sont utilisés les masques entiers, recouvrant entièrement le visage et les demi-masques qui permettent aux acteurs de parler. Les sujets sont pris dans la littérature Babad, chronique de l'histoire balinaise. Le Topeng s'ouvre par une suite de danses masquées avec un ou deux personnages. C'est dans cette introduction que les danseurs montrent leur virtuosité. Le premier personnage ou Topeng Kras au caractère martial violent et autoritaire. Il incarne le pouvoir. Le deuxième personnage est le Topeng Tua, caractère de la vieillesse et de la piété. Il représente l'idéal ascétique l'accès au divin auquel prélude le cycle final de la vie. 
 
 
 
Danse et pantomime 
 
La pièce commence avec l'entrée des Penasar, personnages fondamentaux du Théâtre balinais qui font office de récitants-bouffons. Le premier Penasar appelé Punta est suivi de son frère cadet Wijil. Ces deux personnages contrastés jouent constamment en opposition. 
 
Ces deux Penasar, sont hiérarchiquement inférieurs aux personnages nobles de l'épopée mise en scène, et ils n'en sont que les serviteurs, mais ils introduisent les héros, racontent l'histoire, commentent les situations, proposent des interprétations et rappellent au public les lois religieuses de la société balinaise. 
 
Les deux Penasar introduisent Dalem, le souverain. Son masque est blanc d'une beauté mystérieuse, on voit qu'il est de descendance divine. Sa danse d'une grâce d'androgyne définit l'union entre les deux pôles : le masculin et le féminin, le ciel et la terre. 
 
La représentation se poursuit par une parade de masques comiques, les Bondres, divers personnages où peuvent s'exprimer à la fois les facultés d'invention de l'acteur et celles du facteur de masques. Ce sont en général des caricatures de gens du peuple qui amusent le public par leur infirmité physiques et mentale, et leurs plaisanteries souvent grivoises. 
 
Le Topeng montre l'alternative permanente entre le sacré et le profane, la beauté et la laideur, le raffinement le plus subtil et les caricatures absurdes de la vie quotidienne. L'épisode final met en présence les deux héros en conflit, rencontre de deux chefs aux traditions opposées, lutte entre le pouvoir polissé des souverains javanisés et la puissance des anciens pouvoirs locaux aboutissant à la disparition de ceux-ci. Selon le cérémonial propre au Topeng pajegan, le spectacle se termine par l'apparition de Dalem Sidhakarya personnage de magicien souverain qui accomplit les rites finaux. 
 
 
 
Kecak 
 
Le Kecak (prononcé "Ketchak") est un chœur de percussions vocales balinais accompagnant originellement des transes lors de rituels. Sous le regard d'artistes occidentaux tels que Walter Spies1 dans les années 1930 ou plus récemment Maurice Béjart, une forme spectaculaire non rituelle a été créée, incorporant des textes du Ramayana, un des écrits fondamentaux de l’hindouisme et de la civilisation indienne. 
 
Un chœur d'une centaine d'hommes raconte l'épisode où les singes aident le prince Rāma à battre le démon Ravana pour récupérer sa femme Sītā kidnappée par Ravana. Pour cela ils chantent de manière ininterrompue le distinctif "chak-a-chak-a-chak" et font des mouvements synchronisés autour des différents protagonistes de l'histoire qui interviennent au centre, entourés par le chœur. L'apogée de l'accompagnement qui va crescendo coïncide avec la Le Kecak 
 
L'apogée de l'accompagnement qui va crescendo coïncide avec la victoire lors du combat. 
 
Ce spectacle est atypique car dépourvu d'accompagnement instrumental, en l'occurrence le traditionnel gamelan à Bali. La pulsation est assurée par un des chanteurs du chœur. 
 

   
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Modifié en dernier lieu le 22.10.2011
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